Le conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda, est détenu depuis plusieurs mois déjà. Initialement arrêté pour détention d’une arme, de nouvelles charges ont été ajoutées depuis.
Un dossier qui semble vide
Lors de la première audience le 17 août, les avocats ont été surpris. L’accusation concernant le pistolet a disparu. Le ministère public n’en a plus parlé. Pourtant, c’était le motif initial de l’arrestation.
De nouvelles accusations de trahison et divulgation de secrets militaires sont apparues. Cependant, le dossier semble vide d’après l’avocat Maître Hervé Diakiese. Si la RDC était un pays sérieux, Salomon Kalonda devrait déjà être libre selon lui.
Des accusations graves ajoutées après coup
Les nouvelles accusations ont été formulées après l’affaire du pistolet. Elles visent des contacts présumés entre 2020 et 2023 avec des proches du président rwandais Paul Kagame.
Il s’agirait du major Ngezi Fred, de l’assistant de Sultani Makenga, du général Karuretwa Patrick et de plusieurs autres hauts gradés rwandais. Le but supposé était de fomenter des hostilités contre la RDC.
Un report qui prolonge une détention irrégulière
L’audience a été suspendue et reportée au 18 septembre 2023. Les avocats ont demandé du temps pour étudier ces nouvelles charges. En attendant, Salomon Kalonda reste emprisonné.
Sa détention se prolonge, alors que son dossier initial semble vide. L’irrégularité de la situation est dénoncée par l’opposition. Le procès est perçu comme politique. Il vise à nuire à Moïse Katumbi.
Une injustice qui risque de créer des ressentiments
Sur Twitter, Jean Nafulu met en garde. Selon lui, il ne faut ni oublier ni pardonner une injustice délibérée. Elle risque de créer des désirs de représailles une fois l’occasion venue.
L’affaire Salomon Kalonda suscite de vives critiques. Son issue pourrait renforcer les tensions politiques en RDC.