Chaos à l’aéroport de Kinshasa: Eh bien, mes amis, accrochez-vous car nous avons une histoire à vous raconter, une de celles qui resteront gravées dans l’histoire de l’aviation congolaise. Kinshasa Airport a été le théâtre d’une scène spectaculaire qui a laissé tout le monde sans voix. Imaginez ceci : des passagers en colère, un avion bloqué au sol, et la tension montant à un niveau qui a frôlé l’explosion. Vous pensez que c’est de la fiction ? Détrompez-vous, car cette histoire est bien réelle, et elle a secoué l’aéroport de Kinshasa dans ses fondations.
Chaos à l’aéroport de Kinshasa Table des Matieres
Le Département des Mésaventures

Ça a commencé comme un voyage banal. Le vol SN358 de Brussels Airlines, prévu pour décoller de Kinshasa à destination de Bruxelles, devait être une routine pour les 230 passagers à bord de l’Airbus A330-300 immatriculé OO-SFF. Le départ était initialement prévu pour le vendredi 15 septembre à 20h50 heure locale. Cependant, dès le départ, des ennuis sont apparus. Le vieux briscard, l’Airbus de près de 13 ans, a fait des siennes. Un problème technique avec l’un de ses moteurs a forcé l’annulation du vol.
On se dit que ça arrive, non ? Le lendemain, on réessaie, plein d’espoir que les problèmes techniques se soient dissipés. Le samedi, à environ 23 heures locales, un nouveau départ était programmé. Mais devinez quoi ? Les démons techniques de l’Airbus sont revenus à la charge, obligeant à annuler le vol une seconde fois. Les passagers, déjà excédés par ces revers répétés, avaient atteint leur point de rupture.
Chaos à l’aéroport de Kinshasa: L’ Assaut Imminent
Approximativement 70 passagers frustrés en ont eu assez. Ils ont décidé de prendre les choses en main et ont envahi le tarmac, déterminés à monter à bord de l’Airbus A330 cloué au sol. La sécurité a dû intervenir rapidement pour protéger l’équipage d’attaques potentielles et pour dissuader la foule en colère de son plan audacieux. Pendant environ 45 minutes, l’aéroport de Kinshasa a été le théâtre de tensions et de chaos indescriptibles. Les passagers, à contrecœur, ont finalement regagné le terminal de l’aéroport.

La situation était si tendue qu’elle a été capturée en images et en vidéos, rapidement partagées sur les médias sociaux. Les passagers, épuisés et exaspérés, ont exprimé leur colère, affirmant : « Nous avons attendu 48 heures, nous sommes épuisés et effrayés. » La principale accusation portée contre la compagnie aérienne était le prétendu manque d’assistance et de soutien pendant le retard prolongé. Les passagers ont affirmé qu’il n’y avait pas de provision de nourriture ou de boissons, et qu’ils se sentaient négligés et maltraités.
La Réponse de Brussels Airlines

Brussels Airlines a réfuté les allégations, affirmant que les passagers avaient été pris en charge tout au long de l’incident. Selon un porte-parole, les passagers qui ne résidaient pas en République Démocratique du Congo se sont vu offrir un hébergement à l’hôtel, et leurs frais de repas ont été pris en charge. Malgré la situation turbulente, la compagnie aérienne a présenté des excuses pour tout désagrément causé.
Enfin, le Décollage
Lors de la troisième tentative, l’Airbus A330 de Brussels Airlines a finalement décollé pour Bruxelles le dimanche soir, entamant un voyage de sept heures et demie qui s’est finalement conclu en toute sécurité en Belgique. Cependant, les données de FlightRadar24 indiquent que tous les vols utilisant l’immatriculation OO-SFF de l’avion ont été annulés pour les prochains jours.

Alors voilà, mes amis, c’est l’histoire de chaos, de frustration et de détermination. Une histoire qui rappelle à tous que les voyages ne sont pas toujours un chemin pavé de roses, même lorsque vous êtes à l’aéroport. Mais, espérons-le, cette expérience servira de leçon à tous les acteurs de l’industrie aérienne pour s’assurer que les passagers ne sont jamais laissés dans l’obscurité. Restez à l’écoute pour la suite de cette saga, car qui sait ce que l’avenir réserve aux voyageurs à Kinshasa.
Source: Airspace Africa