Contexte Politique Tendu à l’Approche des Élections
À l’orée des élections présidentielles prévues pour le 20 décembre en République Démocratique du Congo (RDC), le climat politique s’intensifie. Plusieurs candidats à la présidence soulèvent des inquiétudes concernant une crise de carburant qui handicape sérieusement la mobilité de leurs équipes de campagne.
Les Accusations de Martin Fayulu
Martin Fayulu, candidat numéro 21, depuis Lusala, le centre administratif de la province de Mongala, lance des accusations graves contre le gouvernement actuel. Il prétend que ce dernier monopolise les réserves de carburant, entravant ainsi les activités de l’opposition.
Déclarations de Devos Kitoko
Devos Kitoko, secrétaire général de l’ECiDé et directeur de campagne de Fayulu, a souligné le dimanche 10 décembre les défis auxquels son candidat est confronté. Selon lui, Fayulu éprouve des difficultés à se rendre à Mbandaka, comme prévu dans son agenda électoral.
« Depuis Lisala, nous avons reçu des informations indiquant que le gouvernement congolais a réquisitionné le carburant dans tous les aéroports du pays. Nos tentatives de rejoindre Mbandaka ont été vaines, le carburant étant introuvable », a déclaré Kitoko. Il a également ajouté : « De Kinshasa à Lubumbashi, la réponse est unanime : le gouvernement a pris le contrôle de toutes les réserves de carburant. Chaque avion doit maintenant obtenir une autorisation préalable de la présidence pour se ravitailler. »
La Crise de Carburant : Un Enjeu Politique
Cette pénurie de carburant ne se limite pas à un simple problème logistique, mais s’est transformée en un enjeu politique majeur. Denis Mukwenge, un autre candidat, a exprimé dans un communiqué de presse que cette situation est une « manœuvre malicieuse du pouvoir en place visant à entraver l’opposition » pendant cette période électorale cruciale.
Réactions d’Autres Candidats
Adolphe Muzito, un autre prétendant à la présidence, a également fait écho à ces préoccupations, mentionnant la pénurie de carburant qui perturbe les déplacements de plusieurs candidats.
Conclusion
Alors que la RDC se prépare pour une élection présidentielle cruciale, la question de l’accès au carburant devient un point de discorde majeur, reflétant les tensions politiques sous-jacentes dans le pays. Les accusations de Fayulu et d’autres candidats soulèvent des questions sur la transparence et l’équité du processus électoral dans un contexte déjà complexe.
